DALIDA
Yolanda Gigliotti dite Dalida, née le 17 janvier 1933 au Caire en Égypte et décédée dans la nuit du 2 mai au 3 mai 1987 à Paris, était une chanteuse et une actrice d'origine italienne, plus tard naturalisée française, d'expression française mais aussi italienne et arabe.
Après avoir remporté en Égypte quelques concours de beauté, dont le titre de « Miss Égypte 1954 », et tourné dans plusieurs films de série B, Dalida gagne Paris à l’âge de vingt-et-un ans dans l’espoir de faire carrière dans le cinéma, mais s’oriente vers la chanson dans un répertoire à l’exotisme latin.
Le 28 août 1956 sort son premier 45 tours : "Madona", une adaptation française d'un titre portugais d'Amália Rodrigues, "Barco Negro". Devant ce succès mitigé et un deuxième disque en octobre, Le torrent, qui n'a guère été plus efficace, Lucien Morisse pense avoir déniché le titre qui sera la marque de fabrique de Dalida : "Bambino", reprise d'une chanson de Marino Marini Guaglione.
Résultat: une chanson vendue à 1/2 million de 45 tours, plus d'un an au hit-parade et premier disque d'or.
À l’Olympia, elle fait la première partie du spectacle de Charles Aznavour, puis en vedette américaine de Gilbert Bécaud.
D'autres succès sont: "Come prima", "Gondolier", "Les Gitans", "Histoire d'un amour", "Romantica", bientôt suivis par "Les Enfants du Pirée", "Ciao, ciao bambina", "L’Arlequin de Tolède", "Itsi bitsi, petit bikini", "Garde-moi la dernière danse", "Le jour le plus long", "Amour excuse-moi (Amore scusami)", "La danse de Zorba", "El Cordobès", "Il Silenzio (Bonsoir mon amour)", "Les grilles de ma maison", "À qui", "Petit homme", "Ciao amore ciao", "Mama", "Le temps des fleurs", "Zoum Zoum Zoum", etc.
Quelques années plus tard quand elle avait l'idée d'arrêter, elle change d'avis et de répertoire et interprète "Avec le temps" de Léo Ferré, "Mamina" de Pascal Danel et "Je suis malade" de Serge Lama, ainsi que des « perles » originales comme "Il venait d'avoir 18 ans", "Ta femme", "Il pleut sur Bruxelles", "Mourir sur scène", "Darla dirladada", "Parle plus bas", "Paroles Paroles" (en duo avec Alain Delon), "Gigi l'Amoroso", "J'attendrai", "Besame mucho", "Femme est la nuit", "Salama ya salama", "Génération 78", "Le lambeth walk", "Monday, Tuesday...", "Laissez-moi danser", "Il faut danser reggae", etc.
Pourtant, en dépit de cette fabuleuse réussite, la chanteuse n’est guère heureuse dans sa vie privée. D'abord, elle a été très marquée, adolescente, par la mort prématurée de son père au lendemain de la guerre, qu'il a passée dans un camp de prisonniers puisqu'il était italien dans un pays sous domination anglaise et que l'Italie fasciste était ennemie de la Grande-Bretagne. Ses relations avec son père étaient difficiles et elle s'en voulut plus tard de ne pas l'avoir mieux connu. Il semblerait que Dalida ait cherché son père dans les différents hommes de sa vie.
Puis, à l'âge adulte, se succéderont dans la vie de Dalida plusieurs épreuves, notamment après sa courte liaison avec l'acteur et peintre Jean Sobieski, père de Leelee Sobieski, de 1961 à 1963 - un des rares hommes de sa vie à ne pas avoir trouvé la mort dans des circonstances tragiques.
Le 26 janvier 1967, Dalida participe avec Luigi Tenco, le nouvel homme de sa vie au Festival de San Remo ; Tenco, sous l'effet de l'alcool et de calmants, échoue et le titre n'est pas retenu. Dégoûté et profondément déçu, le jeune chanteur se tire une balle dans la tempe dans sa chambre d'hôtel ; c'est Dalida elle-même qui découvre le corps, elle tombe en dépression : Dalida et Tenco avaient décidé, ce soir-là, d'annoncer leur projet de mariage à leurs proches. Un mois plus tard, le 26 février 1967, Dalida tente de mettre fin à ses jours par overdose de barbituriques. Retrouvée inanimée, elle ne pourra remonter sur scène qu'après le coma et des mois de convalescence.
Puis, le 11 février 1970, son découvreur puis compagnon de 1956 à 1961 et ex-mari Lucien Morisse se suicide dans leur ancien appartement à Paris en se tirant une balle dans la tempe, dans des circonstances assez troubles.
Le 18 juillet 1983, son compagnon pendant neuf ans, de 1972 à 1981, Richard Chanfray, se suicide lui aussi avec sa nouvelle conquête Paula, près de Saint-Tropez, par inhalation des gaz d'échappement.
À tout juste 50 ans, Dalida est persuadée de porter malheur aux hommes de sa vie.
En décembre 1967, tout juste remise de sa première tentative de suicide, elle tomba enceinte d'un étudiant romain agé de 22 ans, elle décida d'avorter mais l'opération échoua et la condamna à n'avoir plus jamais d'enfant.
On a dit de Dalida qu'elle était tellement aimée des foules qu'elle ne pouvait l'être d'un seul homme.
Elle tombe dans une profonde dépression nerveuse. Cachant de plus en plus difficilement le désespoir qui l’habite sous le bonheur exprimé par ses chansons, elle finit par se suicider dans sa maison dans le quartier de Montmartre, par surdose de barbituriques. Elle laissera un simple mot « Pardonnez-moi, la vie m'est insupportable».
Une place porte son nom à Paris, non loin de la rue d'Orchampt où elle résidait.
Dalida a vendu beaucoup de disques à travers le monde, surtout en France, mais aussi en Italie, en Belgique, en Suisse, en Allemagne, en Égypte, au Canada, au Moyen-Orient, au Japon, etc. Dans tous les cas, près de 125-130 millions de disques à travers le monde. Dalida a reçu deux fois l'Oscar Mondial du Succès du disque, ainsi que le Prix de l'Académie du Disque français. Avec Edith Piaf, Dalida est sans aucun doute la chanteuse populaire française qui a le plus marqué le XXe siècle.
Yolanda Gigliotti dite Dalida, née le 17 janvier 1933 au Caire en Égypte et décédée dans la nuit du 2 mai au 3 mai 1987 à Paris, était une chanteuse et une actrice d'origine italienne, plus tard naturalisée française, d'expression française mais aussi italienne et arabe.
Après avoir remporté en Égypte quelques concours de beauté, dont le titre de « Miss Égypte 1954 », et tourné dans plusieurs films de série B, Dalida gagne Paris à l’âge de vingt-et-un ans dans l’espoir de faire carrière dans le cinéma, mais s’oriente vers la chanson dans un répertoire à l’exotisme latin.
Le 28 août 1956 sort son premier 45 tours : "Madona", une adaptation française d'un titre portugais d'Amália Rodrigues, "Barco Negro". Devant ce succès mitigé et un deuxième disque en octobre, Le torrent, qui n'a guère été plus efficace, Lucien Morisse pense avoir déniché le titre qui sera la marque de fabrique de Dalida : "Bambino", reprise d'une chanson de Marino Marini Guaglione.
Résultat: une chanson vendue à 1/2 million de 45 tours, plus d'un an au hit-parade et premier disque d'or.
À l’Olympia, elle fait la première partie du spectacle de Charles Aznavour, puis en vedette américaine de Gilbert Bécaud.
D'autres succès sont: "Come prima", "Gondolier", "Les Gitans", "Histoire d'un amour", "Romantica", bientôt suivis par "Les Enfants du Pirée", "Ciao, ciao bambina", "L’Arlequin de Tolède", "Itsi bitsi, petit bikini", "Garde-moi la dernière danse", "Le jour le plus long", "Amour excuse-moi (Amore scusami)", "La danse de Zorba", "El Cordobès", "Il Silenzio (Bonsoir mon amour)", "Les grilles de ma maison", "À qui", "Petit homme", "Ciao amore ciao", "Mama", "Le temps des fleurs", "Zoum Zoum Zoum", etc.
Quelques années plus tard quand elle avait l'idée d'arrêter, elle change d'avis et de répertoire et interprète "Avec le temps" de Léo Ferré, "Mamina" de Pascal Danel et "Je suis malade" de Serge Lama, ainsi que des « perles » originales comme "Il venait d'avoir 18 ans", "Ta femme", "Il pleut sur Bruxelles", "Mourir sur scène", "Darla dirladada", "Parle plus bas", "Paroles Paroles" (en duo avec Alain Delon), "Gigi l'Amoroso", "J'attendrai", "Besame mucho", "Femme est la nuit", "Salama ya salama", "Génération 78", "Le lambeth walk", "Monday, Tuesday...", "Laissez-moi danser", "Il faut danser reggae", etc.
Pourtant, en dépit de cette fabuleuse réussite, la chanteuse n’est guère heureuse dans sa vie privée. D'abord, elle a été très marquée, adolescente, par la mort prématurée de son père au lendemain de la guerre, qu'il a passée dans un camp de prisonniers puisqu'il était italien dans un pays sous domination anglaise et que l'Italie fasciste était ennemie de la Grande-Bretagne. Ses relations avec son père étaient difficiles et elle s'en voulut plus tard de ne pas l'avoir mieux connu. Il semblerait que Dalida ait cherché son père dans les différents hommes de sa vie.
Puis, à l'âge adulte, se succéderont dans la vie de Dalida plusieurs épreuves, notamment après sa courte liaison avec l'acteur et peintre Jean Sobieski, père de Leelee Sobieski, de 1961 à 1963 - un des rares hommes de sa vie à ne pas avoir trouvé la mort dans des circonstances tragiques.
Le 26 janvier 1967, Dalida participe avec Luigi Tenco, le nouvel homme de sa vie au Festival de San Remo ; Tenco, sous l'effet de l'alcool et de calmants, échoue et le titre n'est pas retenu. Dégoûté et profondément déçu, le jeune chanteur se tire une balle dans la tempe dans sa chambre d'hôtel ; c'est Dalida elle-même qui découvre le corps, elle tombe en dépression : Dalida et Tenco avaient décidé, ce soir-là, d'annoncer leur projet de mariage à leurs proches. Un mois plus tard, le 26 février 1967, Dalida tente de mettre fin à ses jours par overdose de barbituriques. Retrouvée inanimée, elle ne pourra remonter sur scène qu'après le coma et des mois de convalescence.
Puis, le 11 février 1970, son découvreur puis compagnon de 1956 à 1961 et ex-mari Lucien Morisse se suicide dans leur ancien appartement à Paris en se tirant une balle dans la tempe, dans des circonstances assez troubles.
Le 18 juillet 1983, son compagnon pendant neuf ans, de 1972 à 1981, Richard Chanfray, se suicide lui aussi avec sa nouvelle conquête Paula, près de Saint-Tropez, par inhalation des gaz d'échappement.
À tout juste 50 ans, Dalida est persuadée de porter malheur aux hommes de sa vie.
En décembre 1967, tout juste remise de sa première tentative de suicide, elle tomba enceinte d'un étudiant romain agé de 22 ans, elle décida d'avorter mais l'opération échoua et la condamna à n'avoir plus jamais d'enfant.
On a dit de Dalida qu'elle était tellement aimée des foules qu'elle ne pouvait l'être d'un seul homme.
Elle tombe dans une profonde dépression nerveuse. Cachant de plus en plus difficilement le désespoir qui l’habite sous le bonheur exprimé par ses chansons, elle finit par se suicider dans sa maison dans le quartier de Montmartre, par surdose de barbituriques. Elle laissera un simple mot « Pardonnez-moi, la vie m'est insupportable».
Une place porte son nom à Paris, non loin de la rue d'Orchampt où elle résidait.
Dalida a vendu beaucoup de disques à travers le monde, surtout en France, mais aussi en Italie, en Belgique, en Suisse, en Allemagne, en Égypte, au Canada, au Moyen-Orient, au Japon, etc. Dans tous les cas, près de 125-130 millions de disques à travers le monde. Dalida a reçu deux fois l'Oscar Mondial du Succès du disque, ainsi que le Prix de l'Académie du Disque français. Avec Edith Piaf, Dalida est sans aucun doute la chanteuse populaire française qui a le plus marqué le XXe siècle.
***QUAND ON N'A QUE L'AMOUR***
QUAND ON N'A QUE L'AMOUR
À S'OFFRIR EN PARTAGE
AU JOUR DU GRAND VOYAGE
QU'EST NOTRE GRAND AMOUR
QUAND ON N'A QUE L'AMOUR
MON AMOUR TOI ET MOI
POUR QU'ÉCLATENT DE JOIE
CHAQUE HEURE ET CHAQUE JOUR
QUAND ON N'A QUE L'AMOUR
POUR VIVRE NOS PROMESSES
SANS NULLE AUTRE RICHESSE
QUE D'Y CROIRE TOUJOURS
QUAND ON N'A QUE L'AMOUR
POUR MEUBLER DE MERVEILLES
ET COUVRIR DE SOLEIL
LA LAIDEUR DES FAUBOURGS
QUAND ON N'A QUE L'AMOUR
POUR UNIQUE RAISON
POUR UNIQUE CHANSON
ET UNIQUE SECOURS
QUAND ON N'A QUE L'AMOUR
À OFFRIR EN PRIÈRE
POUR LES MAUX DE LA TERRE
EN SIMPLE TROUBADOUR
QUAND ON N'A QUE L'AMOUR
POUR HABILLER LE MATIN
PAUVRES ET MALANDRINS
DE MANTEAUX DE VELOURS
QUAND ON N'A QUE L'AMOUR
À OFFRIR À CEUX-LÀ
DONT L'UNIQUE COMBAT
EST DE CHERCHER LE JOUR
QUAND ON N'A QUE L'AMOUR
POUR TRACER UN CHEMIN
ET FORCER LE DESTIN
À CHAQUE CARREFOUR
QUAND ON N'A QUE L'AMOUR
POUR PARLER AUX CANONS
ET RIEN QU'UNE CHANSON
POUR CONVAINCRE UN TAMBOUR
ALORS SANS AVOIR RIEN
QUE LA FORCE D'AIMER
NOUS AURONS DANS NOS MAINS
AMIS LE MONDE ENTIER.
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